Dans la cadre de sa formation, Mathilde Waeber, élève metteure en scène de 3e année, travaille avec Michel Demierre à un atelier de direction d’acteur.
« (...) les silences des hommes ne sont pas solitaires : ce sont des silences familiaux, au sein d’une société française longtemps oublieuse de son passé algérien. Ces "structures de silence" sont historiques. »
- Papa, qu’as-tu fais en Algérie ? Raphaëlle Branche -
« À l’origine, il y a le témoignage d’un ancien appelé français de la Guerre d’Algérie. Cet homme c’est le père d’une amie historienne, Fabienne Taric. Elle me confie ce récit en me disant : « Je pense que c’est une belle matière pour le théâtre. Fais-en ce que tu veux ». De cette archive, naît mon premier texte Larmes.
La guerre d’Algérie est un tabou de la société française. Nous tenterons, avec l’acteur Michel Demierre, de nous approcher de la complexité d’être soldat à vingt ans. Du poids de la mémoire d’avoir exercé ou assisté à des violences, tortures, oppressions sur une population colonisée. »
- Mathilde Waeber -